Selon le conseil d’Etat, les patients recherchent des informations sur son lieu d’exercice (y compris l’hôpital ou la clinique où il intervient éventuellement), ses coordonnées, ses horaires, ses diplômes, son inscription ordinale, son recours à la formation professionnelle continue, ses spécialités, ses actes habituellement pratiqués ainsi que le tarif des soins pratiqués.
La présence du praticien sur les réseaux sociaux, s’agissant notamment de ses participations éventuelles à des actions de prévention ou de pédagogie, apparaît également un élément d’information important pour le public. Des informations relatives à la sécurité de la prise en charge et à la qualité des soins délivrés seraient également recherchées, de même que la diffusion des coordonnées de l’assureur en responsabilité professionnelle ou encore l’attestation de l’absence de signalement et de sanction ordinale.
De son côté le CNOM encourage les médecins à occuper l’espace numérique de manière à fonder leur e-réputation par la qualité de ce qu’ils y publient ou de ce qu’ils commentent. La création et la diffusion de contenus informatifs de qualité contribuent positivement à la relation patient-médecin mais aussi à l’image du médecin et à l’opinion que le public d’internautes pourra se forger.
Source :
https://www.reseau-chu.org/article/la-communication-des-medecins-hospitaliers-mode-d-emploi3/